Tucheng (2016)

L’histoire débute à Tucheng, ville méconnue jusqu’alors.

Comme si, après avoir hiberné de longues années, je m’éveillais le long de la Rivière Rouge, la surprenante, la fascinante, la belle Rivière Rouge.

Mes yeux s’écarquillent, mon regard se pose enfin :
Sur une terre radieuse, sous un ciel de plomb, le soleil sourit sur le visage des villageois,
L’invitation à pousser la porte est immédiate.

Moi, l’extraterrestre venue d’occident, nous les « cinquante « venus du soleil couchant,
Déboulant avec le bruit du tonnerre au pays du Zunyi, le choc est réel, l’interrogation émane dans chaque regard.
L’émotion est grande.
Tucheng l’authentique, je t’ai déjà comprise.

Plus loin… et encore un peu plus loin…
La mer de thé, déroule ses rubans verts de velours. (J’imagine être une fourmi pour m’y lover)
Les paysages sont attrayants et changeants, ils façonnent chaque chemin, chaque route.
La majestueuse forêt de bambous (où vivent la princesse et le dragon bleu), les vallées, les monts et cascades jouent sans cesse à cache-cache avec ce relief étonnant, les rizières en beauté miroitent leurs attraits.

La nature inspire à la création.
Une douceur de vivre se profile comme une évidence.
L’échange est fascinant, la combinaison est parfaite.
Je suis à fleur de peau, la Chine est en moi,
La toile s’est tissée, comme par magie, d’une explosion de couleurs.
L’aventure a commencé et le prolongement est naturel.

Sans aucun effort, Tucheng, tu me tiens.

Je t’ai ramené en France avec moi, à Nice plus exactement.
Je crie haut et fort « CAMPE » en ton honneur et à ta santé avec ton légendaire « Moutai » qui me monte toujours au nez.
Je chante à tue-tête « la ma mou nia « hymne de Tucheng faussement traduit du chinois !!!! Mais ne m'en veux pas, car plus que jamais tu es dans mon cœur... Hou ay Tucheng...

TUCHENG UN JOUR, TUCHENG POUR TOUJOURS